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Photo du rédacteurGaëlle Gauvin

La kinésiologie en Histoires...

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir l'histoire de Gwendolyne*. Belle lecture... :)


L’histoire de Gwendolyne*, c'est celle d'une femme et de sa quête identitaire. Une femme que j’ai eu la joie d'accompagner sur plusieurs séances et que j’ai eu le plaisir de voir s’épanouir au fil des séances.

*Le prénom a été modifié.

Gwendolyne est venue me voir la première fois de la part de sa naturopathe au mois de mai 2022, dans un objectif de perte de poids. Pas d’objectifs plus précis en tête. Surtout l’envie de se sentir bien dans son corps et bien dans sa tête.

Passionnée par son métier, Gwendolyne ne se sent pour autant pas totalement à sa place. Elle a des compulsions alimentaires le soir après le travail, aimerait faire du sport mais ne trouve pas la motivation nécessaire pour accompagner cette envie. Gwendolyne a un parcours de vie difficile ; Sa mère lui délègue rapidement beaucoup de responsabilités, y compris auprès de son frère et de sa sœur. Orpheline de père à 17 ans après 5 ans de maladie, aînée d’une fratrie, elle a dû les aider à vivre cette période sombre.

Lors de notre rencontre, elle travaillait dans un milieu axé sur l’être humain, sur un poste opérationnel. Elle voudrait franchir une étape et avoir une plus grande ambition. Après tout, elle a une très bonne technicité. Mais rien que d’y penser, elle se dit qu’elle en est incapable et qu’elle n’a pas le droit d’y prétendre. Prendre la parole en réunion lui est très compliqué, défendre ses idées tout autant.

Sa première séance commence donc avec cette envie de changer de morphologie et son corps l’amène sur ce sport qu’elle aimerait tant faire, sans réussir à enclencher le mouvement. Elle est tout de suite émerveillée par les réactions de son corps. Elle comprend rapidement le fonctionnement des tests musculaires, à quel moment son corps réagit sous stress, et comment. Elle ignorait totalement qu’il pouvait lui dire tant de choses. De test en test, elle voit son corps sous un autre angle, et apprend à l’écouter. Elle se rend compte qu’elle ne rigole plus, ou de manière totalement dénuée de spontanéité. Elle qui aimait tellement rire.

Gwendolyne arrive à sa 2e séance motivée, remontée à bloc, même si la 1e séance a pas mal chamboulé son quotidien. Beaucoup de souvenirs, certains agréables, d’autres plus douloureux, sont remontés à la surface. Elle m’explique que même si elle veut perdre du poids, elle s’est rendue compte lors de la 1è séance que cette perte de poids serait le résultat final de cette introspection structurelle. Elle veut consacrer cette séance à la légèreté, thème souvent amené par son corps lors de la 1è séance. De la légèreté, elle en arrive au regard des autres. Elle veut vivre sa vie sans se soucier du regard des autres, se sentir libre d’être elle-même. Mais d’ailleurs, qui est-elle vraiment au fond d’elle ? Sur quelles croyances s’est-elle construite ?

Chaque nouvelle séance est l’occasion de se rendre compte des réactions de son corps sous stress : la pression de ses mains, le pas lourd, le cœur qui palpite, la boule à l’estomac, la déconnexion de ses émotions, tant sur un plan émotionnel que physique.

La 3e séance voit arriver une nouvelle Gwendolyne. Cette Gwendolyne est détendue, et a candidaté à un poste de responsable de service… et a été retenue ! tout ça en un mois. Wahou !!

Elle revient lors de cette 3e séance sur la notion de perte de poids, mais dans une dynamique de se respecter et d’accepter le changement qu’elle sent en elle. Finalement, au fil de la séance, elle comprend qu’elle veut travailler sur le fait de s’accepter et d’accepter que son corps ait des choses à lui dire, qu’il puisse être de bon conseil. Pas tellement de différence avec les fois précédentes à première vue. Mais en fait si… elle sent les liens qui la rattache à l’ancienne Gwendolyne et l’empêche d’avancer. A l’issue de la séance, elle se rend compte que son corps la poussait à manger autant pour étouffer toute la colère qu’elle ressentait ou avait pu ressentir. Une manière de combler cette émotion qu’elle refusait d’accepter. Qu'on nous apprend dès l'enfance à taire, y compris à nous-même. A la fin de la séance, elle se sent épuisée mais légère, plus forte tant dans ses pensées que dans sa posture.

La 4e séance voit une toute autre Gwendolyne encore. Et là, quel changement ! nouvelle coupe, nouveau style vestimentaire, nouvelle assurance. Une Gwendolyne rayonnante et épanouie qui fait plaisir à voir. On a toutes les 2 le sentiment qu’elle est sur le point de clore un chapitre important de sa vie pour en ouvrir un autre, tout aussi important, voire même plus.

Mais il lui reste encore des choses à travailler. Elle a été prise à son poste de cheffe de service, et adore ce qu’elle y fait. Mais là où elle grignotait avant, elle fait aujourd’hui une boulimie de travail. Légitimité à ce poste, se faire ses propres preuves, accepter son changement de statut sans pour autant renier qui elle est. Tels sont ses nouveaux challenges.

Elle repart avec ce besoin de douceur qui est latent depuis le début. Douceur envers elle, douceur envers les autres, douceur des autres ? A elle de voir quelle est la meilleure interprétation du message de son corps.

Une dernière séance a lieu quelques mois plus tard. Elle a entre temps commencé une thérapie en fleurs de Bach. Quel merveilleux complément cela a été pour elle ! Là où son corps n’était pas prêt à accepter ses émotions passées, les séances de fleurs de Bach ont ouvert le processus. Elle a découvert des émotions totalement passées sous silence pendant des années par son inconscient, pour la protéger et lui permettre d’avancer. Aujourd’hui plus forte, elle est prête à les explorer et les accueillir.

Merci Gwendolyne d’avoir accepté de partager cette expérience et votre histoire.


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